NOS LOISIRS : CONNAÎTRE ET AIMER LA FRANCE

VOYAGE AU PAYS DE BERGERAC

Les Conseils d’Administration des cinq associations SMLH82, ANMONM82, CG-VM82, AOR82, ASOR82 ont  proposé à leurs adhérents une escapade touristique en pays de Bergerac. Au programme de la journée, la découverte du quartier historique de Bergerac. , une visite commentée du Musée Costi et de Dordonha, (l’ espace muséo-graphique dédié au patrimoine et à la culture du Périgord), ainsi qu’une balade en Gabarre. La journée s’est terminée par la  Visite – Dégustation au sein du domaine viticole « Les Verdots » à  Conne de Labarde.
L’ensemble des participants n’a pas manqué de remercier vivement le Lieutenant-colonel (H) Érick LEBRUN, Président de l’ANMONM82, association organisatrice.

PARIS ET SES INSTITUTIONS

Dans le bureau du Président du Sénat

Les membres de la SMLH 82 aiment la France et son patrimoine. Chaque année,, le Bureau propose à tous ses adhérents, ainsi qu’à ceux des autres sociétés patriotiques départementales, un projet de visite destiné à découvrir les richesses géographiques de notre beau pays. Pour cette année 2024, un déplacement de trois jours dans la Capitale a fait l’unanimité
Grâce à une préparation soignée, un choix judicieux des lieux de visite, et un accompagnement technique particulièrement performant, l’objectif visé a été parfaitement atteint : chacun est revenu  pleinement satisfait de ce séjour culturel et patrimonial  qui a su alterner la découverte des grandes institutions nationales avec une immersion réussie dans des espaces plus confidentiels, moins dévolus au tourisme traditionnel, mais sources de multiples satisfactions tant esthétiques qu’intellectuelles. Notre site Internet se fait l’écho des participants pour adresser des remerciements appuyés à l’équipe d’organisation, conduite avec brio par le Vice-Président Alain Laflorentie et le Général de Division Jean-Pierre Moulinié. Leur mission a été positivement confortée  par le soutien budgétaire de notre Trésorier, le Lieutenant-colonel Eugène Cojan. Dans cet hommage collectif, nous n’oublierons pas l’accueil privilégié réservé aux légionnaires présents par les deux Sénateurs du Tarn-et-Garonne, Pierre-Antoine Lévi et  François Bonhomme. Un Merci tout particulier enfin à Bernard Valette, qui a réussi à mobiliser le Président du Sénat pour cette visite !

Voir les photos sur la page « adhérents »

LA BEAUTE DU QUERCY

   Organisé au sein de la SMLH82 par une équipe dynamique animée par Bernard Valette, Président du Comité de Caussade, et Eugène Cojan, notre Trésorier, un voyage d’agrément a été proposé aux membres des associations patriotiques de Tarn-et-Garonne. L’objectif : une visite guidée du Quercy, pour profiter pleinement de ses magnifiques paysages, de ses nombreuses richesses historiques et des atouts de son économie locale

   Terre sauvage chargée d’histoire, le Quercy offre en effet d’innombrables vestiges de tous les âges et des sites remarquables : Rocamadour, haut lieu de pèlerinage, Cahors, son pont Valentré et sa cathédrale St Etienne, le Gouffre de Padirac, les grottes du Pech-Merle, Saint Cirq Lapopie, village médiéval, cher à André Breton, Les châteaux de Castelnau-Bretenoux et d’Assier, mais également celui de Cénevières, que nous avons visité, avec le grand bénéfice des commentaires aussi précis que captivants de son actuel propriétaire, le marquis de Braquilanges.

Le château de Cénevières

Le château de Cénevières, marquisat de la famille de Braquilanges, perché sur les falaises du village de Cénevières du XIII au XVI-ème siècle, est sans aucun doute le plus beau palais Renaissance du Quercy. Il est situé au coeur de la vallée du Lot entre Cajarc et St Cirq Lapopie.

Il domine de plus  de 50 m un vaste méandre du Lot. Sa position stratégique et son architecture singulière, empreinte d’ Italie en font un lieu incontournable de notre région.

Son donjon, sa tour de garde, ses anciennes cuisines, ses oubliettes, sa chapelle, sa galerie, ses fresques, son salon peint, ses chambres et sa salle d’alchimie méritent le détour.

Ce petit bijou, accroché aux falaises, tel une sentinelle en surplomb de la vallée du Lot, vous livrera ses secrets lors de la visite guidée, d’autant que régulièrement ce sont les propriétaires qui servent de guides et, nous avons pu le constater, de façon passionnée. Ce château est classé monument historique depuis 1957.

Un joyau  éternel

Saint Cirq Lapopie a été classé plus beau village de France, mais aussi le village préféré des français

. Perché au-dessus de la rivière Lot, le village médiéval s’ajuste à sa falaise  une façon spectaculaire « une rose impossible dans la nuit ». Sous la plume d’André Breton, saint Cirq Lapopie reste un bijou éternel sur lequel le temps semble glisser. Tout droit sorti du Moyen -Age, ce village, en partie classé monument historique se découvre à pied comme pour mieux se laisser imprégner par la richesse de son architecture, l’élégance de ses arcades, de ses escaliers, de ses portes fortifiées.

   Autrefois témoin d’une vie batelière florissante, réputée pour ses tourneurs sur bois, St Cirq-Lapopie est un site merveilleux comprenant 13 monuments historiques. Le village a conservé l’intégralité de son patrimoine mais surtout un charme fou. Echoppes, restaurants et cafés s’abritent sous le soleil dans l’ombre de ses portes ogivales, tandis que le site frappe par son harmonie d’ensemble, ce qui lui a valu d’être le village préféré des français en 2012.

   Village d’artistes aussi, et le plus renommé d’entre eux André Breton, chef de file des surréalistes, envouté par ce village où il s’installa à demeure, a déclaré : « j’ai cessé de me désirer ailleurs », on le comprend aisément     

Produits locaux pour le déjeuner

   Tour de Faure est une ancienne partie de la commune de St Cirq Lapopie qui a été détachée pour devenir commune autonome en 1902.

   Tour de Faure doit son nom à une famille de chevaliers, la paroisse ayant également porté l’appellation « Montagnac » au fil des partages, donations et autres épisodes agités au Moyen Age ou sous l’Ancien Régime. Axe stratégique en termes de commerce fluvial, le Lot était alors jalonné de bourgs aux habitations en partie fortifiés. C’est le cas de Tour de Faure qui compte 350 habitants. Avec son patrimoine, son caractère authentique et pittoresque, sa tradition marinière,

son environnement préservé au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy, la commune est devenue une dernière étape agréable avant de gagner St Cirq Lapopie où convergent chaque année + de 500 000 touristes.

   C’est à Tour de Faure que se trouve le restaurant l’Oïlo qui nous accueillera pour un déjeuner terroir, avec une cuisine originale et savoureuse, élaborée avec des produits frais et variés. L’Oïlo est une adresse atypique qui sent bon la douceur estivale, dans un cadre simple et sans chichis et qui offre une vue incroyable et magnifique sur l’église de St Cirq Lapopie. Un moment agréable et convivial à partager autour d’une bonne table

La Croisière des 7 Merveilles : en bateau sur le Lot

Nouvelle étape de notre escapade : nous allons embarquer sur une gabare d’autrefois pour un moment de détente, d’évasion et de culture à la découverte de la rivière Lot et de ses trésors laissés par l’histoire sur son chemin que l’équipage se fera un plaisir de vous commenter.

   Si la vue de St Cirq -Lapopie reste le clou du spectacle, d’autres curiosités aussi étonnantes les unes que les autres rendent cette croisière Merveilles unique.

   Du chemin d’halage taillé à même la falaise à l’écluse nouvelle de GANIL activée sous vos yeux en passant par les falaises de calcaire de Bouziès, la chaussée de GANIL, l’ancien port de commerce de St Cirq Lapopie, ou enfin le château des Anglais à Bouziès, c’est l’histoire de la vallée du Lot que vous avez sous les yeux. Nous vous souhaitons une excellente  promenade sur le Lot.

Efforts de nos producteurs pour de produits de qualité

Pays du bien vivre, mais aussi celui du bien manger : ici on distille la prune, on presse la noix, on fabrique le foie-gras, on cultive le safran, on produit du melon, on ramasse le cèpe et les escargots, on guette la truffe, on produit l’agneau fermier du Quercy, un mouton très particulier avec de drôles de lunettes autour des yeux, le cabécou de Rocamadour, à déguster avec un bon vieux cahors, et le croustilot, un pain à la saveur d’antan, tous ces produits font la renommée du Quercy. Quant au vin de cahors, déjà chanté par Clément Marot, il n’a plus besoin de prouver ses lettres de noblesse. Le Malbec, cépage roi de l’appellation cahors, appelé également « côt » est le cépage rouge, puissant et fruité de l’AOP de Cahors que nous avons eu  l’occasion de déguster (avec modération) au cours de cette sortie qui demeurera pour chaque participant un moment agréable. Le Président Philippe Bon n’a pas manqué de remercier vivement les organisateurs pour l’efficacité de leur investissement personnel

SORTIE AU PAYS BASQUE

SUR LA ROUTE DU PASTEL


Compte-rendu détaillé par le Colonel Gilles LATTES

Les vingt neuf passagers de la balade proposée cette année par l’AOR 82 se sont retrouvés, un peu avant huit heures, ce jeudi 22 novembre devant l’arrêt de bus d’Eurythmie pour embarquer dans le car devant les conduire à Lavaur. Dès le départ, le Président Christian DOUMERC souhaitait la bienvenue à tous avant de céder le micro à Jacques BLANDINO, l’organisateur avec Christian BENARD de cette journée découverte. Jacques BLANDINO nous a rappelé le déroulement des activités qui nous attendaient et que nous allons maintenant découvrir

Arrivés vers neuf heures trente, un peu en avance sur l’horaire du rendez vous avec notre guide, nous avons eu le temps de boire un petit café et l’occasion de visiter l’unique toilette du lieu particulièrement visitée. À dix heures, nous étions devant la mairie, point de départ de la découverte qui commença par un rappel historique de la cité. Cette dernière est déjà mentionnée comme une petite ville fortifiée en 1025. Elle fut un des lieux de résistance du catharisme prise par Simon de MONTFORT avant de devenir un évêché vers 1300. C’est à partir de ce socle historique que l’on va découvrir les vestiges de son passé dans le centre ancien de la ville. De la mairie nous avons rejoint les jardins de l’évêché où se situait l’emplacement de l’ancien palais épiscopal ; aujourd’hui, c’est un bel emplacement arboré de magnifiques cèdres.On y découvre aussi une statue de Las Cases, le mémorialiste de Napoléon.

Las Cases était un Vauréen, nom des habitants de Lavaur. Avant d’entrer découvrir la cathédrale Saint-Alain, notre guide nous fait découvrir à partir du chevet de ce monument un magnifique point de vue sur la vallée de l’Agout qui coule au pied de la ville. On était censé y découvrir sur la rive droite de l’Agout, le pigeonnier le plus ancien du département du Tarn, daté de 1614. La cathédrale Saint-Alain, chef d’œuvre de l’architecture gothique méridionale construite à partir de 1255 a subi de nombreuses transformations au gré des évêques qui s’y sont succédé. À l’intérieur, en raison des travaux de rénovation en cours et du vacarme généré, peut-être volontairement par les ouvriers, il a été difficile de suivre les explications, pourtant intéressantes, de notre guide. Néanmoins, on a pu y découvrir des peintures en trompe l’œil tout à fait remarquables. Pris par les explications, nous avons, pour quelques uns, manqué le spectacle du jacquemart qui a sonné les onze coups de 11 heures. Nous avons ensuite rejoint l’esplanade du Plô, site primitif de l’histoire urbaine de Lavaur sur lequel se trouvait le castrum, terme qui désignait le camp d’une Légion romaine.

Aujourd’hui, ce site est transformé en esplanade publique qui surplombe la vallée de l’Agout. De là nous avons rejoint le restaurant en admirant au passage de magnifiques façades à pan de bois et aperçu le sommet d’un pigeonnier coiffé d’un toit « en casque à pointe. Après cette découverte pédestre du centre historique, nous étions ravis d’atteindre le « Pastelier », le restaurant qui nous attendait pour un succulent repas. Succulent est bien le qualificatif qui convient pour définir le repas que nous avons tous particulièrement apprécié. On aurait pu aussi dire qu’il était savoureux, goûteux, délicieux, excellent… bref ce fut un bon repas grâce au choix de nos fins gourmets organisateurs. Le programme de la première partie de l’après midi allait nous faire découvrir la fameuse cocagne. Direction le château de Magrin situé à une quinzaine de kilomètres au sud -est de Lavaur. À notre arrivée, le propriétaire nous a accueillis et présenté le château qu’il a lui même restauré. Ce château, classé monument historique, abrite le musée du Pastel. Notre hôte nous précise pour terminer la présentation historique des lieux qu’à l’origine il a été bâti sur un oppidum romain dont la position à 330 mètres d’altitude domine tout le Lauragais et l’Albigeois. Notre bon vieux roi Henri IV y trouva refuge en 1585. Madame Rufino, l’épouse du propriétaire, nous a ensuite expliqué, de manière fort érudite et intéressante, ce que fut l’épopée du pastel, cette plante légendaire qui à partir de ses feuilles donnait cette couleur bleue exceptionnelle en teinture comme en peinture. L’âge d’or du pastel remonte au XVI° siècle où on en exportait entre 40 000 à 60 000 tonnes.

Par ses retombées économiques le pastel forge la légende du pays de cocagne dans le triangle Albi – Toulouse – Carcassonne. Après nous avoir montré des pieds de pastel, nous allons suivre le processus de transformation. Les feuilles cueillies sur le pied sont ensuite amenées au moulin pastelier, grosse meule de pierre qui écrase les feuilles. La pâte obtenue est alors recueillie à la main et compactée. C’est cette boule qui est appelée la cocagne qui sera ensuite mise à sécher pendant environ six mois. Écrasée et humidifiée la cocagne est transformée en agranat formé de granulats noirâtres résultat d’une longue préparation et de la fermentation des coques. L’urine animale, puis l’urine humaine étaient utilisées pour fixer la couleur. La « fleur de pastel » recueillie sur les bords du moulin sera utilisée pour teinter les charrettes et les jougs des animaux de trait et aurait également la propriété d’éloigner les mouches et de préserver le bois. La couleur obtenue pour cet usage porte le nom de bleu charron.

. La visite se termine par la présentation d’un authentique séchoir à cocagne. La dernière partie de notre escapade au pays de cocagne prévoyait la visite de la cave « D’en Ségur » et une promenade en petit train. Compte tenu de l’heure, les organisateurs ont « zappé » la visite de la cave pour nous amener à Saint-Lieux-les-Lavaur où nous avons retrouvé un petit train touristique dont l’animation est assurée par une association de bénévoles. Après quelques explications sur l’association et le matériel utilisé : deux locomotives à vapeur et 2 locomotives diésel, le petit train nous a baladé jusqu’au jardin des MARTELS. (4 kilomètres aller-retour en 50 minutes, une vraie concurrence au TGV).

Les nostalgiques des trains à vapeur ont peut-être été déçus puisque nous avons été tractés par une locomotive diesel mais honnêtement c’était mieux ainsi. La toute dernière étape, la bienvenue, ce fut la halte à Giroussens où profitant d’un magnifique panorama les rafraichissements arrivaient fort à propos. Il était vingt heures quinze quand le bus nous a déposés.

BALADE GERSOISE


Notre circuit nous a d’abord conduits dans le village de Fourcès répertorié comme un des plus beaux villages de France. Grâce à notre guide, nous avons pu prendre d’abord la mesure du village sur la place ronde située sur une ancienne motte castrale. Cette place est entourée par des maisons avec arcades, des couverts et des colombages. Nos pas nous ont porté vers le château imposant du XVème siècle situé le long de la rivière Auzoue et composé de deux ailes incomplètes qui se rejoignent sur une tour ronde. Le château est un hôtel restaurant. Enfin, nous avons terminé la visite du village par la tour de l’Horloge du XIIIème siècle qui constitue une entrée du village.

Notre circuit nous a d’abord conduits dans le village de Fourcès répertorié comme un des plus beaux villages de France. Grâce à notre guide, nous avons pu prendre d’abord la mesure du village sur la place ronde située sur une ancienne motte castrale.Cette place est entourée par des maisons avec arcades, des couverts et des colombages. Nos pas nous ont porté vers le château imposant du XVème siècle situé le long de la rivière Auzoue et composé de deux ailes incomplètes qui se rejoignent sur une tour ronde. Le château est un hôtel restaurant. Enfin, nous avons terminé la visite du village par la tour de l’Horloge du XIIIème siècle qui constitue une entrée du village.

Nous nous sommes dirigés dans une deuxième partie de la visite vers Montréal-du-Gers pour y visiter un joyau des IVème et Vème siècles, la villa gallo-romaine de Séviac. Le site découvert en 1860 a connu une résurrection en 1959 grâce aux fouilles entreprises par Madame Paulette Aragon-Launel qui consacra sa vie à la mise en valeur de ce site classé monument historique en 1978. Cette villa vaut par la présence d’un ensemble de mosaïques que nous avons pu admirer à la suite d’une reconstitution fidèle. Au total, près de 625 m² de mosaïques s’offrent aux yeux des visiteurs dans un état de conservation extraordinaire. Le site est aujourd’hui protégé des intempéries par une structure un peu trop futuriste à mon goût, de 2070 m², à la toiture translucide.

Le point fort de la visite a été comme d’habitude le « séminaire déjeunatoire » dans le restaurant « La pièce de bœuf » à Labarrère où nous avons été accueillis par des dizaines de vaches ou bœufs en peluche, faïence, plastique et autres matériaux. Le bœuf n’était pas seulement dans l’assiette mais partout sur les murs ! Le coup de l’étrier à base d’armagnac restera mémorable…

 Après une bonne sieste réparatrice dans le bus, nous nous sommes rendus pour une visite guidée dans le village fortifié de Larressingle, surnommé « la petite Carcassonne du Gers ». Dans ce village répertorié aussi comme plus beau village de France, tout y est comme au XVIème siècle, murs d’enceinte, château gascon médiéval, courtines, tours crénelées, église fortifiée du XIIIème, maisons médiévales accolées aux murailles. Cet ensemble unique a été parfaitement restauré grâce à un généreux donateur, Édouard Mortier, duc de Trévise, descendant du Maréchal d’Empire du même nom qui collecta des fonds auprès de généreux donateurs américains en les sensibilisant à la sauvegarde du patrimoine français. Ultime étape pour une visite des chais de vinification et une dégustation au domaine de Cassaigne ancienne résidence des évêques de Condom. Après le coup de l’étrier, ce fut le coup de grâce après la dégustation de nombreux vins et armagnacs avant un retour bien calme vers Montauban.

ESCAPADE PARISIENNE

Compte- rendu détaillé par le Colonel (er) Gilles LATTES


La SMLH 82  nous a proposé une visite forte instructive de la capitale permettant également la découverte de quelques sites de notre riche patrimoine. L’idée de cette sortie, initiée au cours d’un conseil d’administration, s’est rapidement concrétisée sous la houlette de Monsieur Alain LAFLORENTIE l’organisateur de cette aventure ouverte également aux membres de l’ONM 82. Très rapidement la liste d’inscription s’est remplie et a été close, le quota étant limité à 40 participants…


A l’arrivée au SENAT, le Président philippe BON remercie chaleureusement le Général MOULINIE, Commandant militaire
du Palais du Luxembourg.

A l’assemblée Nationale, la Délégation a été dignement reçue par
Valérie Rabault, Députée du Tarn-et-Garonne.

Le groupe de voyageurs avait rendez-vous aux aurores blêmes le lundi 27 mars dès 6 heures du matin à la gare de Montauban Villebourbon. Cet horaire sans pitié tombait juste après le changement du passage à l’heure d’été. C’est dire à quel point la nuit fut courte ! La contrainte d’une heure d’attente avant le départ, imposée au groupe, n’a pas altéré la bonne humeur qui s’est installée dès le commencement de l’aventure.

Après un peu plus de 6 heures de voyage en train, le transfert des bagages jusqu’à l’hôtel faisait bien prendre conscience que Paris était une ville où les escaliers étaient particulièrement abondants et répétitifs à souhait. Quelques électrons libres venus par avion ou par la route rejoignaient le groupe sur le parvis de Notre Dame, lieu de rendez-vous de la première visite


Promenade pédestre au travers de la Seine : un moyen agréable pour poursuivre la visite.

Arrivé à 16 heures, le groupe a eu tout le loisir d’observer la foule ininterrompue de touristes qui faisaient la queue pour entrer dans Notre Dame. A 17 heures, et sans faire la queue, nous entrions à notre tour répartis en trois équipes confiées chacune à un guide chargé de commenter la visite. Les commentaires très intéressants étaient, le plus souvent, inaudibles mais n’empêchaient heureusement pas, d’admirer la beauté du site (à défaut du son, on avait l’image!). À l’issue de cette visite, il était proposé la découverte de l’île de la cité. Une partie de notre groupe, préférant visiblement le profane au sacré, nous quittait pour rejoindre le Lido où les attendait un autre spectacle. Le noyau «dur» constitué d’une trentaine de participants se retrouvait au restaurant pour terminer de façon conviviale une longue journée.


Au jardin du Luxemburg

Chaleur et convivialité…

A la biliothèque de l’Assemblée

Mardi matin, rendez-vous dans le hall de l’hôtel pour prendre la direction du Palais du Luxembourg prochaine étape de notre découverte. Avant le départ, Eugène COJAN, avec un dévouement qu’il convient de souligner, remet à chacun le sésame d’accès au métro : les tickets pour la journée. Muni de ce viatique et des consignes pour le déplacement d’Alain LAFLORENTIE : Ligne6, ligne 7, RER B, nom des stations pour les changements successifs, tout le groupe arrive à bon port. Pas de perte en ligne pourrait-on dire. En attendant de pénétrer au Palais, nous avons le plaisir de voir le Général de Division MOULINIÉ – membre émérite de la SMLH 82 – venir saluer l’ensemble du groupe. Les organisateurs du voyage se sont plu à rappeler la contribution du Général MOULINIÉ à la réussite de cette journée. Avant d’accéder au sein du Palais, il faut se soumettre aux contrôles exigés par le plan vigie-pirate et ce malgré la caution et la présence de notre mentor. La visite s’est ensuite engagée sous la conduite d’un guide qui a expliqué, l’historique et le fonctionnement de cette noble institution qu’est le Sénat. Bien évidemment, la visite passait par l’incontournable hémicycle où se mijotent, se préparent, se mûrissent, se discutent les lois qui nous régissent. Puis, sous la conduite du Général MOULINIÉ, nous avons pu visiter le Petit Luxembourg contigu au Palais du Luxembourg et siège du Président du Sénat. Au passage, nous avons vu la chapelle de Marie de Médicis, vestige du couvent des Filles du Calvaire dont le cloître sert de jardin d’hiver d’une luxuriante végétation. La visite s’achève par un excellent repas gastronomique servi dans une salle à manger réservée par Le Général MOULINIÉ.

La première partie de l’après midi prévoyait la visite de l’hôtel de Castries, siège du Ministère des Collectivités Territoriales où nous avons été courtoisement accueilli par Monsieur le Ministre Jean Michel Baylet qui nous a offert le pot de l’amitié (Tarn et Garonnaise). La deuxième partie de cet après midi bien rempli s’est terminée par la visite du Musée de la Légion d’Honneur spécialement ouvert pour la visite de notre groupe.

Mercredi matin, rendez-vous comme la veille dans le hall de l’hôtel. A l’ordre du jour: opération bagages. Nous repartons ce soir il nous faut donc libérer les chambres et les bagages. Ces derniers, avant leur récupération définitive, devaient être déposés à la SMLH des Invalides. Après le franchissement des multiples escaliers et des portes souricières du métro, les bagages accompagnés de leurs propriétaires arrivent enfin à la porte des Invalides où une ultime épreuve leur est imposée-la fouille. Vigie Pirate est toujours d’actualité. Le dernier barrage franchi il convient d’aller jusqu’au local mis à notre disposition par la SMLH. Les valises à roulettes adorent les pavés et après avoir escaladé victorieusement les deux derniers étages les voilà enfin déposés attendant sagement leur récupération à la fin de la journée.

Après le déjeuner, Madame Valérie Rabaud nous accompagne dans la visite de l’hôtel de Lassay, fief du Président de la Chambre des Députés. Tout le groupe est impressionné par l’enfilade des salons dorés et la richesse des décors. Nous allons jusqu’au bureau du Président l’endroit d’où il part pour gagner le fameux perchoir après avoir franchi les couloirs où se déroule le protocole d’accueil. Nous quittons notre hôte qui a eu la gentillesse de nous accueillir et de nous accompagner malgré un emploi du temps chargé. Même si elle a été remerciée par notre Président Philippe Bon qui lui a offert un foulard de La Légion d’Honneur, c’est bien tout le groupe qui la remercie et qui tient aussi à l’écrire.La récupération des bagages et l’arrivée à la gare Montparnasse ne méritent pas un développement particulier.Embarqué à Montparnasse à 18 h 30, le groupe arrive à bon port à Montauban vers 23 heures 30. Fin de l’escapade.Un mot pour remercier les organisateurs qui nous ont permis de découvrir la richesse de notre patrimoine et permis de nous balader sous les ors de la République.

Un rescapé de l’escapade Parisienne Le colonel (er) Gilles Lattes

VOYAGE A LECTOURE

Compte-rendu détaillé par le Lieutenant colonel (er) Jean Pierre Bordère.


 Le 19 septembre dernier , la section SMLH de Tarn et Garonne organisait sa sortie annuelle   à Lectoure, antique cité du Gers perchée sur son promontoire. Organisée par son président, le lieutenant colonel (er) Philippe Bon, cette escapade en terre gasconne, associait également, selon une tradition désormais bien établie, les membres des autres associations ANMONM, ANOCR et AOR de ce département, illustrant parfaitement l’esprit de solidarité et de coopération qui existe entre leurs membres.


Un départ « in the night… »


arrivée

Répondant désormais au schéma traditionnel qui allie la culture, la convivialité et la gastronomie, cette journée débuta par la visite du Lectoure historique.

Si cette cité est connue (du moins en Gascogne) pour avoir été le lieu de naissance du Maréchal Lannes, un des plus célèbres maréchaux du 1er Empire, tué à la bataille d’Essling, son riche passé remonte à la période celto-ligure puis avec un particulier rayonnement durant l’époque gallo-romaine dont le musée archéologique situé dans le sous sol de la mairie porte témoignage.

Après une visite de plus de deux heures, rendue agréable et instructive par les commentaires éclairés et humoristiques des guides de l’office de tourisme, il n’était que temps d’entamer les deuxième et troisième phases du triptyque de ce périple, à savoir la gastronomie et la convivialité. Les 58 participants furent ainsi invités par un commerçant local spécialisé dans les mets du sud ouest, à une dégustation gratuite d’un succulent Floc de Gascogne agrémenté de pâté de volaille et de foie gras. Les papilles ainsi en  éveil, les participants se dirigèrent vers un restaurant gastronomique réputé où, dans un cadre délicieusement bourgeois, les convives eurent l’opportunité d’échanger leurs commentaires sur la visite du matin en appréciant la finesse et l’authenticité du menu.


entrée…

plat…

et dessert

Mais le périple ne s’arrêtait pas là puisque un retour sur l’histoire était proposé avec la visite de l’hôtel de ville, ancien lieu de résidence du Maréchal Lannes, et de son musée archéologique qui, comme évoqué précédemment, témoigne de la forte imprégnation de la culture romaine

avec une impressionnante collection de stèles funéraires et de sarcophages. Puis, il fut proposé d’aller « chiner » dans le village des brocanteurs qui n’est d’ailleurs pas un village mais l’ancien hôpital, splendide bâtisse du 18ème siècle assise sur les vestiges du château des Armagnac.


centre-ville

.Enfin, pour conclure cette journée, l’incontournable visite de cave permettait de goûter à un élixir de Bacchus dont la Gascogne a le secret… car de la diversité, n’en doutons pas, naît la richesse ! Les participants se sont donc promis de se retrouver l’année prochaine pour une nouvelle sortie sympathique dont l’organisation sera confiée à l’une des trois autres associations.


dernier regard

le Patrimoine historique

VOYAGE A GOLFECH

Compte-rendu détaillé par Jean-Marc Detailleur.


 Le voyage annuel de notre section avait pour thème la redécouverte de sites marquants de notre département de Tarn-et-Garonne. Comme à l’habitude, les amis de l’ANOCR s’étaient joints à nous et le bus plein démarrait à l’heure dite (heure militaire) du parking d’Eurythmie vers le premier site au programme de notre visite : la centrale EDF de Golfech. Les organisateurs avaient, comme il se doit, préparé la journée en veillant à tous les aspects du parcours

Mais la première leçon de cette sortie fut que la ligne droite n’est pas forcément le chemin le plus court d’un point à un autre … Leçon de physique quantique, avant la leçon de physique nucléaire qui nous attendait à Golfech avec un peu de retard. Golfech : nous fûmes répartis en deux groupes, l’un commençant la visite des installations, l’autre assistant aux présentations sur l’exploitation de l’énergie nucléaire et notamment sur le site de Golfech. Chacun des groupes alternant visite et présentation.

Voilà presque 20 ans que la première tranche de Golfech démarrait après 10 années de construction des 2 réacteurs de 1300 Mégawatts par an qui fournit la moitié de l’énergie électrique à la région Midi-Pyrénées. Une centrale fut construite avant la mise en route des réacteurs pour en assurer la diffusion au réseau EDF. Les réacteurs de Golfech sont du type REP (réacteur nucléaire à eau pressurisée) ce qui explique la cathédrale de tuyaux et de cuves qui jouxte chaque réacteur et qui assure la transmission de la vapeur d’un circuit à l’autre. En effet, l’eau est vaporisée par le réacteur lui-même et le premier réseau d’eau pressurisée en alimente un second à travers une cuve sans qu’ils soient connectés. La vapeur qui en résulte alimente des turbines qui couplées à un alternateur génèrent le courant électrique. L’eau est refroidie par le passage dans les 2 tours qui dominent le paysage, l’eau évaporée étant remplacée par un pompage dans la Garonne ; cette eau est rejetée après usage dans le fleuve. Après Fukushima, de nombreuses questions furent posées aussi bien à nos guides qu’au conférencier. L’Agence de Sureté Nucléaire classe en bonne position en matière de sécurité cette centrale encore jeune. Mais la vigilance est de mise comme nous pûmes le constater en demeurant quelques minutes dans le poste central où peu de personnes suffisent à gérer l’ensemble du site au travers d’un univers d’écrans et de boutons.

Après cela nous prîmes la direction du restaurant situé à quelques kilomètres de là, sur les premières collines de Lomagne., où après cette pause, quelques kilomètres plus loin, nous visitons l’église de La chapelle, que les érudits, spécialistes de l’Art-Sacré connaissent bien. Ils l’ appellent pompeusement “la somptuosité baroque du Sud-ouest”. Rien dans l’aspect extérieur de cette église, qui fut d’abord la chapelle du château qui lui est encore accolé, n’indique le trésor ouvragé des murs et l’habillage de l’édifice qui s’apparente à un décor de théâtre. Cette ancienne chapelle privée du château est devenue église paroissiale au XVème siècle et relevait au XVIIIème du diocèse de Lectoure.

Ce somptueux décor invite à découvrir les trois niveaux de loges qui donnent au sanctuaire l’apparence d’un théâtre à l’italienne, les faux marbres peints sur les murs et la porte ornée d’un trompe l’œil, de fausses balustres, par lesquelles se fait l’accès à l’église. Des ornements sculptés complètent le décor de boiseries. Sur un cartouche rocaille en date de 1776, sont mentionnés les noms du doreur et des frères Goulard, les prêtres à l’origine du décor et de leur financement. La décoration complète des boiseries de style Louis XV est l’œuvre du menuisier Muraignon-Champagne. Dans le chœur, on peut voir aussi les statues en bois doré de Ste Quitterie, patronne de l’église qui date du 16ème siècle, un pupitre de lutrin avec 2 aigles aux ailes déployées du 18ème siècle. Ste Quitterie, fille d’un roi wisigoth du 5ème siècle eut la tête tranchée, sans doute est-ce pour cela qu’on l’invoque pour soigner les maux de tête !

Nous eûmes du mal à nous arracher à cette féerie baroque afin de nous diriger vers le Conservatoire des Métiers d’Autrefois à Donzac. Il est installé sur 2000 m2 et présente plus de 20 000 objets illustrant les différents aspects de la vie quotidienne de la région de la fin du 19ème siècle à la seconde guerre mondiale. Pour beaucoup la visite accompagnée par une guide très dynamique et très érudite fut l’occasion d’évoquer les souvenirs d’enfance remémorés par la vue d’une classe d’autrefois, d’une mercerie, d’un bistrot, d’une pharmacie et d’une dizaine d’autres commerces.

 Notre attention fut aussi attirée par la belle collection de faïence d’Auvillar qui fut très recherchée à la fin du 18ème siècle, faïence aux décors variés, aux bouquets composés de roses, de tulipes ou de fleurettes variant du bleu au violet et du vert au jaune. On retrouve cette faïence dans les familles du Bordelais et en Amérique du Nord. Il y avait tant à voir que beaucoup qui ne connaissaient pas les lieux se sont promis d’y revenir avec enfants et petits enfants, avant d’être invités à reprendre l’autobus au son de la musique du bastringue, vestige d’un caf’conc parisien. Et chacun de souhaiter se revoir l’année prochaine….

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