
CONFÉRENCES, CONCERTS, ŒUVRES
Une superbe conférence d’Eric Moulines


Le 20 Novembre 2024 l’Association de Sauvegarde du Patrimoine Castelsarrasinois a accueilli à la Médiathèque municipale Eric Moulines pour une évocation de l’installation dans le Sud-Ouest de la France, au printemps 1944, d’une division blindée de la Waffen SS. Cette division allait devenir tristement célèbre par l’ampleur de ses crimes et les atrocités commises. Son nom : la 2ème Division blindée SS Das Reich. Eric Moulines a présenté, dans cette première partie de conférence, l’histoire de cette division et les raisons de son installation la région de Montauban et à Castelsarrasin. Grâce à des documents originaux, d’archives fédérales allemandes, de livres d’histoire et à des archives de la municipalité de Castelsarrasin, les auditeurs venus nombreux ont pu se plonger dans ce récit pour mieux appréhender le contexte de l’époque et prendre la mesure des drames à venir.
Le 18 décembre 2024, dans deuxième partie de sa conférence, Eric Moulines a présenté l’appareil policier allemand mis en place en 1942 en France ( la Sipo-SD ou Police de sécurité-Service de sécurité) et les crimes perpétrés par la « Das Reich » notamment en Tarn-et-Garonne, ainsi que l’action de la Résistance et du S.O.E Britannique ( Spécial Executive Operation). Ensuite il a développé les massacres de Tulle, d’Oradour sur Glane et les procès de Nuremberg et de Bordeaux.
Tulle (9 juin 1944)
La Division Das Reich
Origines et Formation
La Division Das Reich est une unité militaire de la Waffen-SS, créée en 1939 au début de la Seconde Guerre mondiale. Faisant partie des forces armées nazies, cette division était initialement appelée SS-Verfügungstruppe (SS-VT). En 1940, après sa participation à la campagne de France, elle fut rebaptisée Division SS Das Reich. Elle représente une des divisions d’élite de la Waffen-SS, formée d’hommes endoctrinés par l’idéologie nazie et soumis à un entraînement militaire intense. Composée à l’origine de volontaires allemands, la division incorpora au fil de la guerre des recrues issues de territoires occupés et d’alliés de l’Allemagne nazie, notamment des Autrichiens et des Européens de l’Est.
Rôle Militaire
La Division Das Reich participa à plusieurs campagnes militaires majeures durant la guerre :
- campagne de France (1940) : Elle se distingue par sa rapidité et son efficacité dans les manœuvres.
- Opération Barbarossa (1941) : La division joue un rôle clé dans l’invasion de l’Union soviétique, où elle s’illustre par des avancées rapides mais est également impliquée dans des exactions contre les populations civiles.
- Bataille de Koursk (1943) : La Das Reich participe à cette bataille décisive sur le front de l’Est, marquant un tournant dans la guerre en faveur des Alliés.
- Défense en Normandie (1944) : Envoyée pour contrer le débarquement allié, la division est impliquée dans des actions brutales contre les forces alliées et les civils français.
Les Exactions de la Division Das Reich dans le Sud-Ouest de la France
En juin 1944, dans le contexte de l’après-débarquement allié en Normandie, la Division SS Das Reich est déployée dans le Sud-Ouest de la France. Sa mission consiste à rejoindre rapidement le front en Normandie tout en réprimant la Résistance française, devenue particulièrement active dans cette région. Durant cette progression, la division se livre à une série d’exactions brutales contre les civils, destinées à semer la terreur et à dissuader les populations locales de soutenir les maquisards.
Les Massacres
Le Contexte : Résistance et Répression
Le Sud-Ouest de la France abritait des maquis importants, notamment en Limousin, en Dordogne et dans le Tarn. Ces groupes, composés de résistants souvent issus de la région, harcelaient les troupes allemandes par des sabotages, des embuscades et des attaques sur les voies de communication. Face à cette menace croissante, la Das Reich adopta une politique de terreur systématique, visant à affaiblir la Résistance en s’en prenant à la population civile, accusée de complicité avec les maquisards.
Le 8 juin 1944, à Tulle (Corrèze), les maquisards du groupe FTP (Francs-Tireurs et Partisans) parviennent à libérer temporairement la ville en attaquant les garnisons allemandes. En représailles, le lendemain, les hommes de la Das Reich reprennent le contrôle de la ville et procèdent à une répression féroce.
- Exécution par pendaison : 99 hommes sont pendus aux balcons et réverbères de la ville. Cette exécution publique vise à marquer les esprits et dissuader d’autres actes de résistance.
- Déportations : 149 autres hommes sont arrêtés et déportés vers des camps de concentration, où peu d’entre eux survivront.
Le massacre de Tulle reste l’un des épisodes les plus brutaux de la répression allemande en France.
Oradour-sur-Glane (10 juin 1944)
Le lendemain du massacre de Tulle, un détachement de la Das Reich, sous les ordres de Sturmbannführer Adolf Diekmann, pénètre dans le village d’Oradour-sur-Glane, près de Limoges. La raison de cette attaque demeure controversée : certains historiens avancent qu’il s’agissait de représailles pour l’enlèvement d’un officier SS par la Résistance, d’autres évoquent une erreur de cible.
- Le massacre : Tous les habitants présents sont rassemblés sur la place du village. Les hommes sont fusillés dans des granges, tandis que les femmes et les enfants sont enfermés dans l’église, qui est ensuite incendiée. Au total, 642 personnes périssent dans ce massacre.
- Destruction du village : Oradour-sur-Glane est rasé, et le site est resté en l’état après la guerre, transformé en lieu de mémoire.
Autres exactions
Outre Tulle et Oradour-sur-Glane, la division Das Reich mène de nombreuses autres opérations punitives dans le Sud-Ouest, combinant exécutions sommaires, incendies de villages et pillages. Par exemple :
- À Argenton-sur-Creuse (Indre), 67 civils sont tués lors d’une attaque contre des maquisards.
- Dans le Lot, des villages comme Gabaudet sont incendiés et leurs habitants exécutés.
Les Méthodes Utilisées
Les méthodes employées par la Das Reich dans ces exactions révèlent une stratégie de terreur planifiée :
- Massacres collectifs : Cibler des villages entiers pour punir ou intimider les populations.
- Destruction matérielle : Incendier des habitations, des granges et des récoltes pour affaiblir économiquement les soutiens potentiels à la Résistance.
- Déportations : Les hommes en âge de combattre sont souvent arrêtés et envoyés en camps de concentration ou exécutés sommairement.
- Exemplarité de la terreur : L’objectif était d’instaurer une peur généralisée pour briser la solidarité entre civils et résistants.
Les Conséquences et l’Impact
Ces exactions ont eu un double effet :
- Renforcement de la Résistance : Loin de dissuader les maquisards, la brutalité des troupes SS a souvent galvanisé les populations locales, renforçant la Résistance et son soutien.
- Traumatismes durables : Les massacres ont laissé des blessures profondes dans les régions touchées, marquées par des pertes humaines et des destructions importantes. À Oradour-sur-Glane, le village en ruines demeure un symbole poignant de la barbarie nazie.
Les Procès et la Mémoire
Après la guerre, certains membres de la Das Reich furent jugés pour leurs crimes. Cependant, de nombreux responsables, comme le commandant de la division Heinz Lammerding, échappèrent à la justice.
- En 1953, un procès à Bordeaux condamna 21 anciens soldats impliqués dans le massacre d’Oradour-sur-Glane, mais plusieurs furent libérés rapidement.
- La mémoire de ces événements est aujourd’hui entretenue par des lieux comme le Centre de la Mémoire à Oradour-sur-Glane, qui accueille des milliers de visiteurs.
Les exactions de la Division Das Reich dans le Sud-Ouest de la France illustrent la brutalité extrême des forces d’occupation nazies, mais aussi la résilience des populations locales face à cette barbarie. Ces événements tragiques ont marqué durablement la mémoire collective et restent un rappel puissant des horreurs de la guerre.
La caserne Banel de Castelsarrasin
une conférence très documentée de Philippe BON
La caserne Banel, monument emblématique de Castelsarrasin, fait actuellement l’objet d’une requalification dans le cadre du dispositif « Action Cœur de Ville ». Le Lieutenant-colonel(er) Philippe Bon, Président de la SMLH82, a proposé à un public très à l’écoute, de redécouvrir son histoire lors d’une remarquable conférence présentée à la Médiathèque de Castelsarrasin..



Les casernes militaires du Tarn-et-Garonne font partie intégrante du patrimoine local tant elles s’intègrent dans l’espace urbain des villes. Leur construction a été souvent liée à la volonté du pouvoir central et aux événements politiques et militaires de notre pays. La caserne Banel, monument emblématique de Castelsarrasin, n’a pas échappé à cette histoire.
La construction de la caserne Banel s’inscrit dans un cadre plus général de la réforme de l’Armée française après la défaite de 1870 qui a provoqué un traumatisme dans la Nation française. La restauration d’une défense nationale s’impose rapidement avec la mise en œuvre des réformes structurelles dans les Armées marquées par la Loi de 1872 sur le recrutement et la Loi de 1873 sur l’organisation générale des Armées.
La réforme de l’Armée ainsi engagée s’accompagne notamment de la construction de casernes sur le territoire national pour héberger et entrainer les troupes d’active plus nombreuses que par le passé. C’est donc dans ce contexte de construction de casernes pour affirmer la présence de l’Armée dans la cité que s’inscrit la construction de la caserne de Castelsarrasin à partir de 1875. Elle prendra le nom de Banel, général gascon originaire de Lectoure tué au combat en Italie pour défendre les idées de la Révolution, en raison de la volonté du Général Boulanger qui décide de faire baptiser les casernes du nom des héros ou des victoires de l’histoire des Armées notamment de la période révolutionnaire et impériale.
A la suite de la signature d’une convention le 26 juillet 1874 entre la commune et le département de la Guerre, prévoyant la mise à disposition d’une parcelle pour y construire une caserne, les travaux de construction sous l’égide du Génie durent de 1875 à 1876 et le 8 juillet 1877 le 29ème Bataillon de Chasseurs à pied s’installe dans son nouveau casernement. Banel sera occupée sans interruption jusqu’en 2018 lorsque le ministère des Armées informe la commune que la caserne est libre de toute occupation. Enfin, depuis 2023 dans le cadre de la réhabilitation du centre- ville et de l’amélioration de l’habitat, un des objectifs du dispositif Action Cœur de Ville, le site de l’ancienne caserne fait l’objet d’une requalification destinée à accueillir des projets d’habitat participatif, autour de 160 logements, des services et des commerces.
Concert patriotique


Les conseils d’administration de la Légion d’honneur, de l’Ordre National du Mérite, des officiers et des sous-officiers de réserve du département ont organisé un superbe concert des ensembles vocaux « Le chœur des piémontais » et « Sur les ailes du chant », dans la salle Laurier à Montech.

Le Chœur des Piémontais de Montauban et sa région rassemble des chanteurs amateurs du Tarn-et-Garonne et de ses environs autour d’un répertoire consacré à l’interprétation des chants traditionnels piémontais et italiens. Fondé en 1992,il a tout d’abord interprété essentiellement des chants de tradition et culture piémontaise. Il s’est ensuite ouvert aux chants italiens. Il était dirigé à ses origines par Jacqueline Nota qui a tenu la baguette durant 15 ans. Gillian Nolhes lui a succédé, elle continue actuellement à perpétrer cette musique. Les membres, qui composent cet ensemble, sont d’origines italienne de toutes provinces ou française. Soirées privées, cérémonies religieuses, concerts, actions caritatives sont autant d’occasions de plaisir partagé avec le public de la région Midi-Pyrénées. La fructueuse collaboration, née entre Gillian et le Chœur des piémontais, permet de transmettre dans l’interprétation des morceaux, l’émotion et la profondeur des harmonisations. Cette joie communicative est la priorité du chœur des Piémontais et de ses musiciens.
En 2005,l’ensemble vocal« sur les ailes du chant »est né de la rencontre de 4 amies réunies par le goût du chant choral. Le nom de baptême de cet ensemble est le titre d’un poème de Heinrich Heine « Auf Flügeln des Gesangs » (sur les ailes du chant) mis en musique par Mendelssohn.
Débuts modestes avec six choristes rejoints, de saison en saison par d’autres chanteurs qui ont connu cet ensemble lors de concerts ou à la « Fête du Chant Choral », organisée en juin depuis 2008. Le bouche à bouche aidant, ce sont maintenant plus de 40 amoureux du chant qui se réunissent tous les jeudis soir pour travailler, par pupitres, un répertoire alliant classique (revisité ou pas) et contemporain (sérieux ou un peu moins) sous la houlette du chef de chœur Jean-Paulin Mayoly. avec le soutien technique de Catherine Mayoly, artiste lyrique et professeur de chant.
Dans le cadre du salon du livre de Montauban
de prestigieux visiteurs ont salué l’engagement culturel de la SMLH82


L’ancien Président de la République, François Hollande, a rendu hommage au très bel ouvrage historique que Philippe Bon, Président de la SMLH 82, a consacré à Clara Malraux


Julie Gayet n’a pas manqué d’être informée de l’engagement de Marie Bardot, membre du bureau de la SMLH 82, dans son action en faveur des jeunes atteints par l’autisme.
Superbe conférence du Vice-Président à L’Académie de Montauban

Élie Louis Decazes, tel un personnage sorti tout droit d’un roman du XIXe siècle, arpenta les couloirs du pouvoir avec une élégance feutrée. Après la chute de Napoléon, sa silhouette, à la fois imposante et discrète, s’est progressivement dessinée dans les salons feutrés de la politique française de l’époque…
En 1815, alors que les vents de la Restauration soufflaient sur la France, Élie Decazes fut nommé préfet de police. Ses yeux scrutateurs, cachés derrière des lunettes rondes, surveillaient les rues pavées de Paris. Il était le gardien des secrets, le protecteur des ombres. Mais ce n’était là qu’un premier acte dans la pièce complexe de sa vie. Bientôt, il endossa le rôle de ministre de la Police, maniant les ficelles invisibles qui maintenaient l’ordre dans la capitale. Ses doigts gantés glissaient sur les rapports confidentiels, tandis que son esprit calculateur anticipait les mouvements des conspirateurs.
En 1819, la scène change de décor. Élie Decazes monte sur la scène centrale en tant que Président du Conseil des ministres. Son discours, empreint de réformes audacieuses, résonna dans les salles dorées du Palais Bourbon.
Puis vint celui de l’exil diplomatique. Il fut nommé ambassadeur de France au Royaume-Uni. Dans les salons londoniens, il maniait la langue de Shakespeare avec aisance, tissant des alliances subtiles entre les deux nations. Ses bottes vernies foulaient les tapis moelleux des ambassades, tandis que son regard scrutait les visages des puissants. Enfin, fatigué des intrigues politiques, Élie Decazes se retira des feux de la rampe. Il se tourna vers l’industrie, fondant des forges et des mines dans l’Aveyron. La ville de Decazeville portait désormais son nom, comme un hommage à sa vision audacieuse.
Ainsi se clôt le chapitre d’Élie Louis Decazes, un homme dont la vie politique fut un roman en soi. Ses pages, jaunies par le temps, continuent de nous conter l’histoire d’un temps révolu, où les passions et les complots se mêlaient dans un ballet envoûtant. Alors Rastignac ou Alcibiade ? Vous saurez tout du fabuleux destin du protégé de Louis XVIII, en retrouvant* l’excellente conférence donnée à L’Ancien Collège, par Jean-Marc Detailleur, Vice Président de la Smlh82 et Secrétaire de l’Académie de Montauban,
*Le compte-rendu de la conférence sera publié dans le prochain recueil de l’Académie.
Nos adhérents publient…


Alain Laflorentie, Membre du Bureau de la SMLH82, propose aux amateurs de romans historiques « une vie entre deux guerres », magnifique récit qui retrace la vie d’une jeune enfant polonaise ayant grandi entre les deux guerres mondiales et vécu des années difficiles au cours d’une période dramatique de l’histoire européenne…
Hommage à Clara Malraux

Philippe Bon, Président de la section et académicien à l’Académie des Sciences, des Lettres et des Arts de Montauban, a présenté une conférence sur la vie méconnue de Clara Malraux, épouse et muse du grand écrivain André Malraux, devant un public nombreux et très intéressé réuni à la salle Marcelle Dauba. Femme rebelle qui a tenté d’exister à l’ombre d’un grand homme et s’est efforcée d’échapper à la tyrannie de l’amour et à la condition sociale des femmes de son époque, Clara Malraux a recherché inlassablement des causes susceptibles de donner un sens à sa vie. Française née en 1897 dans une famille de la bourgeoisie juive d’origine allemande, Clara Goldschmidt devra faire face toute sa vie à ces contradictions. La guerre de 1914 n’ayant pas modifié la condition de la femme, les espoirs déçus de Clara l’inciteront à rejoindre le combat pour l’émancipation des femmes. Sa rencontre avec André Malraux la propulse dans une vie d’aventure, à la recherche d’émotions culturelles et de pays nouveaux, dans l’engagement politique. Mais tenue dans l’ombre de son mari qui lui déniait son désir d’écrire, Clara est frustrée. Après la guerre d’Espagne et l’engagement de Malraux pour la cause républicaine, le tournant de la guerre de 1939- 45, sa condition de juive et son engagement dans la Résistance obligent Clara à chercher refuge avec sa fille Florence à Montauban dans la « Villa des Pâquerettes ». Des plaques souvenir au Lycée Michelet où Florence a été élève et dans l’enceinte de la clinique Boyé rappellent cet épisode. Philippe Bon n’a pas manqué d’évoquer l’itinéraire littéraire de Clara et ses nombreux romans (« Le livre des comptes », « Le bruit de nos pas »…) tirés de sa relation avec Malraux et des évènements dont elle a été un témoin privilégié, sans oublier l’engagement politique, sa révolte et sa lutte contre les injustices sociales.
Une conférence du Président

Une conférence du Président
Sous le regard de l’Empereur : la fabrique du jazz à Montauban
avec le Quintette, The Rogers

« La musique est l’âme de l’amour, la douceur de la vie, la consolation des peines et la compagne de l’innocence. » NAPOLEON 1er
SALON DU LIVRE A MONTAUBAN


En compagnie de 50 autres écrivains, Philippe BON a participé à l’édition 21023 du salon du livre de Montauban. Public nombreux, ambiance attentive et chaleureuse, un beau succès pour la culture et la SMLH82

PHILIPPE BON MEMBRE DE L’ACADEMIE DE MONTAUBAN



SEANCE SOLENNELLE ANNUELLE DE L’ACADEMIE DE MONTAUBAN
La séance solennelle annuelle de l’Académie des sciences, des Lettres et des Arts de Montauban s’est déroulée au théâtre Olympe-de-Gouges à Montauban en présence du Président Philippe BON, accompagné de Jean-Marc DETAILLEUR et de Mme la maire, Brigitte BAREGES qui a notamment rendu hommage à Geneviève FALGAS, qui termine son mandat de Présidente de l’Académie. Son successeur? Robert D’ARTOIS, philosophe et ancien Directeur départemental de la jeunesse et des sports.
Première conférence de l’année : le 9 janvier, le Dr BECADE évoquera Le Dr Paul VOIVENEL, médecin, sportif, penseur, conférencier, chroniqueur, et philosophe, né à Séméac en 1880.

NOS SOCIETAIRES PUBLIENT


Nouveau projet concrétisé pour notre collègue Jean-Charles BORDARIES, ancien Président du festival de jazz de MONTAUBAN et créateur talentueux de l’association « Tout feu, tout femme« : un premier roman intitulé « Il fallait que je vous le dise« ., un thriller romantique qui devrait passionner ses futurs lecteurs. Pour mieux appréhender la démarche de l’auteur, il suffit de relire l’interview qu’il a récemment accordé à la presse…
À travers cette histoire, que souhaitez-vous réellement transmettre à vos lecteurs ?
Deux choses universelles. Tout d’abord, l’amour. Dans le monde, le plus important pour moi est d’aimer et de l’être en retour. Puis la géopolitique ensuite, car elle permet de comprendre le monde qui nous entoure.
C’est donc votre fil rouge. Mais comment avez-vous concrètement introduit cette notion historique dans le livre ?
Par l’intrigue. Elle se déroule dans les années 2000 à New York. Mais c’est à Saïgon que tout commence, plus précisément à l’Hôtel Continental. C’est là que John rencontre son premier amour, Rachel, pendant la guerre du Vietnam (1955-1975), avant de faire la connaissance de Sarah bien des années plus tard. Cela me permet de montrer comment cette guerre a été un tournant considérable dans l’équilibre du monde. Et ce lien à l’Histoire est aussi un moyen de faire tenir au héros des raisonnements sur ce que je pense du monde et de la société.
Pourquoi peut-on qualifier ce roman de « thriller » romantique ?
Du début à la fin, j’ai cherché à accrocher le lecteur et ponctuer l’histoire de suspens. Le roman commence d’ailleurs par la fin, et au fil des pages, on remonte le temps pour comprendre comment le héros en est arrivé là
.Dans votre livre, John est un ancien marine. Vous-même avez été militaire pendant 19 ans, de 1967 à 1986, cela vous a-t-il aidé dans la création du personnage ?
Oui. Je me suis inspiré de mon expérience pour décrire les batailles auxquelles le héros fait référence. Le fait de connaître la mentalité d’un militaire, et ce qu’on peut traverser comme émotions, a été un atout. Ça m’a permis de donner du relief à John. Parfois même, je me suis identifiée à lui (sourire).
D’ailleurs, comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?
J’ai toujours aimé lire et écrire. Et ma réflexion sur le monde portait sur ces deux notions, amour et géopolitique. J’avais envie d’en faire une histoire, donc j’ai commencé à imaginer un scénario il y a dix ans et à l’écrire en un jet. Mais à l’époque, on m’avait dit de laisser tomber. Et c’est en travaillant sur un prix
littéraire et après plusieurs années, en 2021, que j’ai décidé de ressortir le manuscrit pour le retravailler. Et ça a marché.
Où est-il possible de trouver votre roman ?
Le livre est sorti à la librairie La Femme Renard, où je tiendrai une séance dédicace le 3 décembre de 10h à 14h. Mais à partir du 25 novembre, il sera possible de le commander sur internet ou dans d’autres librairies.
Maintenant que votre livre est sorti, avez-vous d’autres projets en tête ?
Oui. Je prévois un autre manuscrit qui s’intitule « En coulisses ». Il parlera d’anecdotes du festival de jazz que j’ai piloté pendant de longues années, mais sous un angle romancé là aussi. Et j’ai deux autres romans en gestation.
LE PRESIDENT DE LA SMLH82, ELU A L’ACADEMIE DE MONTAUBAN

Très grande fierté pour la Section départementale : son Président, Philippe Bon vient d’être brillamment élu à l’Académie des Sciences, des Lettres et des Arts de Montauban. On connait le rayonnement de l’association, acteur incontournable de la vie culturelle et intellectuelle du Tarn-et-Garonne. Le Président rejoindra dans son nouveau fauteuil d’académicien, d’autres sociétaires, Le Général Jean-François Pachabéyian, ou Jean-Marc Détailleur, pour ne citer que les membres du Conseil d’Administration de la SMLH82. Dans l’attente de la réception officielle du nouvel Académicien, qu’il reçoive les félicitations méritées de chacun, et pour mieux connaitre son parcours aussi riche que diversifié, rendez-vous sur radio CFM, qui vient de l’interviewer.
Olivier Fournet et Philippe Bon (cfmradio.fr)
CONCERT VOCAL


CONFERENCE
Les Généraux montalbanais de la Révolution et de l’Empire


La smlh82 et la culture? En 2021, chacun s’en souvient en Tarn-et-Garonne, l’inauguration de la statue de Napoléon1er a marqué les cérémonies du Centenaire de la mort de l’Empereur. Philippe BON, Président de la SMLH82, à l’origine de ce beau projet, vient d’ajouter à cette célébration une conférence portant sur l’histoire des Généraux montalbanais de la Révolution et de l’Empire.
C’est l’Association de sauvegarde du patrimoine de Castelsarrasin, dont il est un membre éminent, qui a organisé cette rencontre aurour de l’Histoire de France, en accueillant le Président de la SMLH82. Notre conférencier, tout au long de son exposé bien documenté, a eu l’occasion de faire découvrir au public présent les quatorze généraux de la Généralité de Montauban qui ont, dans cette période très agitée (23 années de conflits en continu…),gravi tous les échelons de la hiérarchie militaire en s’illustrant au combat.


NOS ADHÉRENTS SONT DES ÉCRIVAINS

« Recueil » a été rédigé par un de nos compagnons de la SMLH 82, le Colonel(er) Gilles Lattes. Comme l’indique l’intéressé, il a mis « noir sur blanc les idées, les pensées, les réflexions et les commentaires que m’inspirent mes lectures ou les évènements d’actualité ». L’ouvrage se subdivise en trois
parties : Au fil des jours pour les évènements, Au fil des pages pour les lectures, Au fil des mots pour les idées et les évènements qui ont retenu l’attention de l’auteur. On remarquera que ce dernier a une prédilection tant pour l’histoire, que pour l' »Immatériel », l’âme, l’esprit, l’au-delà…En somme, des thèmes qui ont traversé l’humanité et qui nous préoccupent toujours.
